Ma Philosphie
Ma philosophie de vie
En tant qu’exploratrice du vivant, j’ai découvert qu’il existait mille manières de dire, de ressentir, de créer, d’habiter le monde.
C’est une des grandes richesses de notre humanité : la pluralité de nos langages, de nos rythmes, de nos vérités.
J’accueille chaque personne comme un monde à part entière.
Et ensemble, nous tentons de décoder son monde, pour qu’il se lise avec plus de clarté, de douceur et d’amour envers soi.
Ma vision s’enracine dans une foi profonde en la vie elle-même, comme source, comme mouvement.
Je considère la vie comme une traversée initiatique.
Un chemin jalonné de seuils à franchir, de vérités à embrasser, de peurs à traverser.
Un enchaînement d’expériences, d’épreuves, de rencontres – autant d’occasions de transformation.
Chaque passage, chaque crise, chaque étape vient réveiller une part de nous à réintégrer, une conscience à élargir.
Non pas pour devenir quelqu’un d’autre, mais pour redevenir profondément soi.
Au cœur de ces mouvements se tient une immense sagesse :
celle de l’humanité en chacun,
qui cherche la paix, la joie, l’amour
et qui finit toujours par y revenir.
J’ai connu les écroulements, les pertes, les bifurcations, les renaissances
et j’en connaîtrai tant d’autres encore sur la suite de mon chemin.
Je les ai vécus non pas comme une suite d’événements à surmonter,
mais comme des espaces où quelque chose en moi cherchait à éclore, à se réunifier.
Je crois que les grandes fractures de vie nous appellent à retrouver une cohérence intérieure, plus fidèle, plus libre.
Et c’est cela, pour moi, l’émancipation : revenir à soi, habiter sa place, et s’offrir au monde depuis cet endroit-là.
Je crois profondément que nous portons tous un noyau vivant, une source intime.
Un élan propre, une forme unique, que nul ne peut définir à notre place.
Mais souvent, ce noyau est recouvert : par l’histoire, les injonctions, les loyautés invisibles.
Un long chemin d’exploration – à la fois intime, thérapeutique et artistique – m’a appris à reconnaître ces voiles, à les traverser, à les relier.
Ce n’est pas la perfection qui m’intéresse, mais la vérité du vivant.
Ce qui est brut, fragile, mais réel.
Ce qui se cherche, tâtonne, vibre, et finit par se dire.
C’est là, dans cet entre-deux, que je choisis d’accompagner.
Aujourd’hui, je crois qu’il est essentiel de prendre la responsabilité de pacifier notre monde intérieur.
Nos guerres intérieures se rejouent dans nos relations, nos métiers, notre société.
Plus nous faisons la paix en nous, plus nous semons de paix autour de nous.
C’est un chemin exigeant, mais profondément humain.
Et chacun fait de son mieux avec les outils qu’il a.
La thérapie, la beauté, le silence, la nature, les arts…
sont pour moi des voies essentielles de reconnexion à ce qui est vivant en nous.
Et la relation à l’autre en est une tout aussi précieuse : parce que c’est dans le lien que nous nous découvrons, que nous nous confrontons, que nous grandissons.
L’autre nous met au monde, nous met au défi, nous affine.
Je marche aux côtés de celles et ceux qui sentent un appel à se retrouver.
Je les accompagne à travers les passages : intimes, transgénérationnels, systémiques.
Avec une présence vivante, un regard aimant, une écoute de ce qui cherche à se manifester.
Je crois en l’humain.
En sa capacité à se transformer, à aimer, à se relever, à se rassembler.
Et j’ai foi que, de cette reconnexion profonde, naît un monde plus juste, plus vivant, plus humain.
J’ai découvert la légèreté et la douceur en rencontrant mes profondeurs,
L’importance de l’engagement envers soi-même.
Coûte que coûte, comme acte d’amour.
J’ai la sensation que tout commence chaque jour,
avec le puissant désir de continuer d’être, de m’émerveiller et d’aimer.
La vie est là, maintenant.
À nous de choisir comment nous souhaitons la traverser…
Quoi de mieux pour conclure que les citations de ces 2 sages contemporains, dont chacun de leur mots résonnent en moi :
« La beauté qui sauvera le monde, c’est la générosité, le partage, la compassion, toute ces valeurs qui amènent à une énergie fabuleuse qui est celle de l’amour. » Pierre RABHI
« Chaque matin, les hommes et les femmes qui prennent soin de la parcelle du réel qui leur est confiée sont en train de sauver le monde, sans le savoir. » Christiane SINGER